Ici une chambre basique, un peu plus chère, mais un certain confort est présent. Et nous avons même une TV devant laquelle Anelyse s'abrutit périodiquement devant Bal Ganesh, dessin animé contant la mythologie indienne et plus précisement l'enfance, la décapitation et l'installation d'une tête d'éléphant sur le cou de ce dieu.
Le paysage de darjeeling dépasse à mon avis ce que nous avions vu à Dharamsala et au Népal (tout du moins la vallée de Katmandu). On monte de Siliguri (niveau de la mer) à Darjeeling (2000 mètres) en quelques kilomètres offrant du même coup des dénivelés de montagnes verdoyantes le jour, bleutées à la tombée de la nuit. Mais les photos seront ici plus parlantes.
Mais qu'est ce que Darjeeling ? Ville d'un état indépendant lors de la conquête des Indes par les Anglais. Ceux-ci louèrent ces terres au Maharadjah puis de le payèrent pas. Logique. Et quand celui-ci refusa l'exploitation de ses terres, les anglais ne trouvèrent plus du tout cela logique et rattachèrent le coin à leurs possessions par la force. On allait enfin pourvoir planter son thé tranquille.
Et du thé, il y en a. Et des anglais aussi. British à qui mieux mieux, on vient ici boire son cup of tea en compagnie de quelques bakerys à la terrasse du Glenary's. Bon c'est vrai qu'ici les gâteaux sont délicieux. Quant à la ville en elle-même, des constructions indiennes émergent les imposantes bâtisses anglaises, certaines à l'abandon, certaines reconverties en vieux hôtels au charme désuet.
Mais Darjeeling, ce ne sont pas que des anglais, ce sont aussi des indiens ! Et des népalais demandant leur séparation avec le Bengale. « We want Ghorkaland. » Un joyeux mélange pour une ville agréable, un climat rigoureux, où le soleil se couche aussi tôt que ses habitants. Et complètement déserte car Diwali continue et semble plus intime, plus familiale ici.
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