Nous avons quittés Katmandu pour Bhaktapur, située à une vingtaine de kilomètres à l'est. Trois villes, trois anciennes capitales royales ont tour à tour régné sur la vallée : Bhaktapur, Patan et bien sûr Katmandu... Elle possède donc elle aussi son Durbar Square, son lot de temples et demeures somptueuses. De plus, un droit d'entrée de 750 roupies Népalaise, appliqué aux étrangers, permet une restauration progressive lui donnant cet aspect de ville-musée pourtant encore bien vivante.
Dans les années à venir, le mur d'enceinte qui entourais jadis la ville devrait être reconstruit, la tôle remplacée par les tuiles sur les toits, et enfin le centre ville interdit à la circulation. Nous avons d'abord visité le musée des peintures et Thangkas, abritant des peintures remontant jusqu'au 18ème siècle ainsi que quelques statues, le tout profitant d'une scénographie pour le moins absente.
On y voit surtout nombre de Thangka, certains d'une grande finesse, certains particulièrement affectés par les années, beaucoup représentant des scènes érotiques. (Le lotus on reste dans le thème...). La prédominance du sexe dans ces représentations divines est d'ailleurs surprenante en comparaison des mœurs particulièrement prudes des népalais.
Mais qu'est-ce qu'un Thangka ? En quelques mots, il s'agit de peintures très finement exécutées sur des toiles de coton enduites de glaises. Le tout souvent rehaussé d'or. Un procédé népalais auquel le Tibet a donné ses thèmes majeurs : Les mandalas, cercles dont l'extérieur représente les états impurs du Karma et dont le cœur représente le nirvana. Ils sont des aides à la méditation. Viennent ensuite les représentations de la vie de Buddha, du rêve de sa mère à sa mort en passant par l'opulence et l'ascétisme, la méditation et la tentation, l'enseignement. Enfin, la roue de la vie représente dieux et démons, hommes, animaux et fantômes, dans leurs imperfections et leurs évolutions. D'autres Thangka ont d'inspirations plus libres.
Nous nous sommes ensuite rendus à la Lama Thangka Painting School, une école de peinture où nous avons pu voir élèves et professeurs à l'œuvre, et dont nous sommes ressortis avec notre lot de Thangka. Les prix s'échelonnent d'une vingtaine à plusieurs milliers d'euros. Nous nous sommes contentés des plus simples... Nous finirons par un repas correct à la Shiva Guesthouse, que je ne mentionne que pour son JuJu Dhau, Yaourt spécialité de Bhaktapur, tout simplement excellent, que je recommande chaudement à tout voyageur de passage dans cette ville.
Dans les années à venir, le mur d'enceinte qui entourais jadis la ville devrait être reconstruit, la tôle remplacée par les tuiles sur les toits, et enfin le centre ville interdit à la circulation. Nous avons d'abord visité le musée des peintures et Thangkas, abritant des peintures remontant jusqu'au 18ème siècle ainsi que quelques statues, le tout profitant d'une scénographie pour le moins absente.
On y voit surtout nombre de Thangka, certains d'une grande finesse, certains particulièrement affectés par les années, beaucoup représentant des scènes érotiques. (Le lotus on reste dans le thème...). La prédominance du sexe dans ces représentations divines est d'ailleurs surprenante en comparaison des mœurs particulièrement prudes des népalais.
Mais qu'est-ce qu'un Thangka ? En quelques mots, il s'agit de peintures très finement exécutées sur des toiles de coton enduites de glaises. Le tout souvent rehaussé d'or. Un procédé népalais auquel le Tibet a donné ses thèmes majeurs : Les mandalas, cercles dont l'extérieur représente les états impurs du Karma et dont le cœur représente le nirvana. Ils sont des aides à la méditation. Viennent ensuite les représentations de la vie de Buddha, du rêve de sa mère à sa mort en passant par l'opulence et l'ascétisme, la méditation et la tentation, l'enseignement. Enfin, la roue de la vie représente dieux et démons, hommes, animaux et fantômes, dans leurs imperfections et leurs évolutions. D'autres Thangka ont d'inspirations plus libres.
Nous nous sommes ensuite rendus à la Lama Thangka Painting School, une école de peinture où nous avons pu voir élèves et professeurs à l'œuvre, et dont nous sommes ressortis avec notre lot de Thangka. Les prix s'échelonnent d'une vingtaine à plusieurs milliers d'euros. Nous nous sommes contentés des plus simples... Nous finirons par un repas correct à la Shiva Guesthouse, que je ne mentionne que pour son JuJu Dhau, Yaourt spécialité de Bhaktapur, tout simplement excellent, que je recommande chaudement à tout voyageur de passage dans cette ville.
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