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Les photos : http://picasaweb.google.com/anelyse.weber
Nous sommes actuellement à : Jaipur, RAJASTAN
Prochaine étape : Agra, ANDRA PRADESH (je crois...)

Intineraire...


Les transports en quelques chiffres...

  • 167 heures
  • 6990 km parcourus
  • 6 taxi
  • 9 trains
  • 17 bus
  • 16 Rickshows

dimanche 14 décembre 2008

Jaisalmer

Nous arrivons à Jodhpur le 5 au soir, encore un peu fiévreux pour ma part, et y retrouvons pour la seconde fois Simon, avant de prendre un train pour Jaisalmer, cité plantée dans le désert du Thar. Nous aurons d'abord à endurer une nuée de rabatteurs particulièrement impressionnante avant de trouver quelqu'un nous proposant de nous mener où l'on veut pour 10 roupies. Étrange. Nos hôtels sélectionnés étant pleins, nous nous installerons finalement dans le sien. 100 Roupies la chambre avec TV, eau chaude et balcon. Très étrange. Tant mieux. Les j9ours suivant seront consacres aux divers marches plus ou moins touristiques de la ville où nous achèterons notamment notre attirail désert : Turbans, pantalons "ali baba", chapeau à la Indiana Jones, etc. Car nous partons bientôt en Safari : Seuls en plein désert, avec d'autres touristes suédoises pour simon, 90 km de la ville, le tout pour 1400 roupies.
Et puis le lendemain, pas de suédoises, et on se retrouve à même pas 25 km de la ville. Après plusieurs heures de négociations, nous parviendrons à nous faire rembourser la quasi-totalité de l'argent investi... Et bookons pour le lendemain un autre safari dans une agence plus sérieuse : 900 roupies, 40 km, et toujours des suédoises (décidément !).
Nous avons donc un jour de libre pour explorer le fort de Jaisalmer. Toujours habitée, certaines maisons y sont particulièrement ouvragées, le [palace magnifique, les vues qu'offrent les remparts saisissantes ; les marchands particulièrement doués... Ces étendues couleur sable, désertiques, dominée par ce fort historique font de Jaisalmer une des villes les plus intéressantes de ce voyage. La visite du Palace s'avera fort instructive, notamment grâce à un audioguide particulièrement bien fait qui nous contera l'histoire de la cite et des multiples Johor (quand une guerre semble perdue, les femmes s'immolent sur des bûchers tandis que les hommes combattent jusqu'à la mort du dernier d'entre eux).
Quant à l'après-midi, nous le consacrerons aux diverses Havelis de la ville, riches demeures des anciens marchands de la route de la soie. Et du sommet de l'une d'entre elle, nous tenterons de nous déplacer de toits en toits avec toute la discrétion dont nous sommes capables : Toute la rue nous a observe dan nos périlleuses manoeuvres.

dimanche 7 décembre 2008

Udaipur la Blanche

Nous arrivons à Ahmedabad (Gujarat) à minuit où nous dormirons tant bien que mal jusqu'à 7h pour prendre un très lent train parcourant en une dizaine d'heures les 200km nous séparant encore d'Udaipur, première ville du mythique Rahjastan.
Nous prenons un rickshaw et entrons pétaradant et poussiéreux dans le Rang Niwas Palace, nous défendons bravement contre un indien tout de blanc vêtu essayant de s'emparer de nos sacs... Nous apprendrons quelques minutes que l'hôtel nous avait envoyé un taxi à la gare, et que cet homme mystérieux n'est autre qu'un porteur, qui se trimbala d'ailleurs nos deux sacs du haut de ses 1,50m. Décidément, la vie de Palace, on est pas habitues...
Palace, Palace, car oui, nous avons décidé de casser notre tirelire. Pour 30 euros par jour, nous occuperons la suite du Rang Niwas d'Udaipur. Sols de marbre, nombreux miroirs, hauts plafonds dont descendent lustres et gravures ; baignoire ; terrasse avec canapé à balancelle ; piscine...
Après une nuit de sommeil très attendue, nous nous levons et appelons le room service pour se faire monter le petit dej au lit, puis projetons de nous faire couler un bon bain. Seulement voilà, on reste en Inde, et si la baignoire en bronze est fort impressionnant, il n'y a pas assez d'eau chaude pour ne serais-ce que le quart de sa contenance.Tant pis...
Nous consacrerons notre après midi à errer dans la vieille ville d'Udaipur. joli et simple à la fois, et dont les commerçants, toujours présents, sont beaucoup moins insistants qu'en bien des endroits. Demain, ghats, Lake palace, City palace, etc...
Sauf que voilà, 40 de fièvre, cloue au lit pendant deux jours, hôpital... Je n'en verrais pas grand chose. Anelyse aura tout de même profité de la vue du magnifique Lake Palace, tout de marbre trônant au milieu du lac d'Udaipur...
Allez, 6h de bus, on retrouve simon, il fraude son 3eme train depuis 2 jours, 5h de route et nous voila à Jaisalmer la jaune.

Goa

C'est dans un état lamentable que nous arrivons à Goa : Outre la courte dernière nuit à Hampi, nous voyagerons une dizaine d'heures de train avec un seule réservation pour deux. Enfin arrivés à Vasco da Gama, terminus de notre ligne, il nous faudra encore trois heures de bus bondés pour rejoindre Arambol, notre destination finale... Mais notre périple ne s'arrête pas là. La plage est encore à plusieurs kilomètres. Peu importe, nous avons déjà vu pire, nous marcherons... Nous nous écroulons de fatigue à 22h...

C'est remis sur pieds que nous profitons de la très touristique Arambol (l'une des plages les moins touristiques de Goa). Et on comprends ici le sens de l'expression "plage de rêve".
Tout semble parfait : Le sable, la mer, la nature, les petites paillotes. Le naturel de Mamallapuram en moins bien sûr.
C'est probablement la dernière fois que nous voyons la mer avant l'été prochain. Nous tacherons d'en profiter : Petits restos, nombreuses baignades, petits dej à la Dylan CofeeHouse, glaces à la Dylan Coffeehouse, puis diarrhées et fièvre pour moi. Bof... Nous rejoindrons finalement la Karmali Railway station en taxi. Et c'est avec 1h30 de retard nous prenons notre train, inquiets car le changement à Bombay ne nous laisse que peu de temps...

dimanche 30 novembre 2008

Anegundi, Hampi suite et fin

Anelyse étant particulièrement indisposée en cette belle troisième journée à Hampi, nous avons peu bougés de notre guesthouse. J'en viendrais donc directement à notre quatrième et dernier jour. Nous avons décidés de nous rendre à Anagundi, petit village situé à quelques kilomètres de l'autre côté de la rivière. Plus ancien encore qu'Hampi, Anegundi était selon la légende le royaume du roi-singe Hanuman que Rama (une incarnation de Vishnu si je ne m'abuses) vainquit sur le site même d'Hampi...Nous avons d'abord traverse la rivière sur une coquille de noix géante, nous offrant du même coup une jolie vue sur la rivière, et qui nous amena à bon port avant d'avoir achevé de couler. Et ce n'est qu'à peine cinq minutes plus tard que nous avons été interviewés dans le carde du tournage d'un documentaire local. Interroges sur ce que nous pensions d'Anegundi, je crains que notre intervention soit sans grand intérêt...Ça y est, nous pouvons enfin nous attaquer à Anegundi. Et après nous être perdus, on finit par nous indiquer le temple de Durga que nous traverserons sans vraiment y prêter attention pour nous retrouver une centaine de mètres plus loin entoures de rochers et profiter d'un panorama hallucinant (dont vous devriez vous aussi profiter si tout se passe bien...). Nous y resterons une bonne heure à cuire au soleil avant de nous décider à rentrer. Tant pis pour le Lakshmi Temple, tant pis pour le Hanuman Temple, le Vithalla nous attend.Retour à Hampi, et de là une marche dans une nature toujours aussi magnifique, nous arrivons près d'un grand mur de pierres nous cachant un temple qui parait sublime. Les grilles étant fermées, c'est un peu déçus que nous reprenons notre quête du Vithalla. Mais une autre entrée existait quelques centaines de mètres plus loin et nous permit de pénétrer dans ce qui s'avèrera être ce fameux temple (ouf!).
Et ça vaut le détour... La pierre rosée par le soleil couchant, la finesse des sculptures, les piliers chantants quand on les frappe du plat de la main, ce char de pierre de plusieurs dizaines de tonnes qui parait-il pouvait rouler jadis. Notre instinct d'aventurier fut à nouveau réveillé par une grille restée ouverte sur les profondeurs du complexe.
Nous partons demain, réveil 5h00.

vendredi 28 novembre 2008

Hampi 2



C'est perdus dans la brume que nous nous sommes réveilles en ce second matin à Hampi. Répit de courte durée, car à peine midi passé, l'ombre devient précieuse si l'on ne veut pas se dessécher au soleil.
Hampi regorge de monuments tous plus impressionnants les uns que les autres, et nous aurons besoin d'au moins deux jours pour en voir l'essentiel. D'abord, la cité royale. C'est à vélo que nous prendrons ses fortifications d'assaut. Une mention spéciale ici pour Anelyse qui faillit entraîner la mort prématurée d'une dizaine de poules, effrayant d'un coup de sonnette du vélo le plus délabré du monde un porc qui se lança dans une course meurtrière...
Mais revenons à nos moutons. Je ne me lancerais pas dans une descriptions détaillée de chaque bâtiment, ces détails archéologiques n'intéressant (probablement) que moi...
Ceux qui nous ont le plus marqués sont sans aucun doute le Lotus Mahal (photos et aquarelle d'Anelyse), les étables des éléphants royaux, simplement massives, et enfin l'underground Siva Temple. Sorti de la boue récemment, les pieds encore dans l'eau, il sent fort la chauve-souris. Le tout lui donne une atmosphère mystique, un petit goût d'Indiana Jones... L'endroit est... spécial.
Quant à l'après midi, Courte nuit + vélo sous le soleil + déjeuner massif = SIESTE. Nous nous réveillons donc au restaurant vers 16h30 pour nous attaquer au Vithalla Temple. Raté, Le chemin jusqu'au Vithalla est rocailleux : Pas de vélo. Nous n'y serons pas avant la fermeture. Demain... Nous décidons de nous contenter d'un magnifique coucher de soleil.
Alors que la magie de l'Inde naît en certains lieux de l'homme qui dégoûte et séduit tout à la fois, c'est ici la nature sauvage, brute, qui marque ces terres encore préservées, prouvant si cela est encore nécessaire combien la richesse de ce pays est variée.
Je dois ici avouer quelque chose : Nous n'avons pas dormi dehors, une opportunité de dernière minute nous permettant de nous installer dans un bungalow encore en construction. Pas de toilettes, pas de portes, mais un toit. Et le prix est le même.

Hampi



Voila un endroit magique, un de ceux auxquels nous n'avions prévu de ne consacrer que quelques jours et qui mériteraient plusieurs semaines... Trop tard, les billets de trains sont pris, nous ne pourrons grappiller qu'un jour supplémentaire.
Hampi, c'est des centaines de temples, certains magnifiques, repartis sur plusieurs kilomètres, se fondant en pleine harmonie dans la nature environnante. Une rivière s'écoule doucement entre de massifs rocs ocres tirant vers le rose quand le soleil vient les caresser. Champs de bananiers et flore sauvage viennent compléter le tableau le plus beau que l'inde nous a offert jusqu'ici.
Mais avant tout, trouver où dormir. La Garden Paradise parait toute indiquée : A l'écart du village, dans un cadre idyllique, bordant la rivière... dommage que toutes les cambres soient prises. Peu importe, nous dormirons à la belle étoile, sous une moustiquaire de fortune, à côté du champs de bananiers. Moins d'un euro la nuit, prix imbattable, même si l'on espère qu'un bungalow se libère bientôt !
Lors de cette première journée, nous écumerons (encore) les commerces d'Hampi Bazaar, et visiterons le Virupaksha, sanctuaire datant du XVIe siècle. Second temple encore en activité que nous visitons, nous en retirerons une bien meilleure impression que du Mansa Devi (Haridwar). Si la ferveur est la même, d'atmosphère "parc à bestiaux" est absente de ces vieilles cours à l'aura mystique surplombées d'un magnifique Gopuram, massive tour pyramidale, ici d'un blanc étincelant.
Nous nous aventurerons demain plus avant dans les ruines de cette cite qui régna sur tout le sud de l'inde pendant plusieurs siècles avant que la jalousie des Musulmans du Nord n'entraîne sa mise à sac en 1565...

Varkala

C'est en bus que nous avons dû rejoindre Varkala, tous les trains étant bondés en direction de cette petite ville de la côte keralaise. Nous arrivons donc au petit matin à Quilon, l'un des points névralgiques des ballades sur les backwaters ( canaux qui parcourent le Kerala). De laj nous empruntons le plus délabré bus que nous ayons vu jusqu'ici et arrivons finalement en fin de matinée à Varkala. Nous nous installons à la Johnny Cool Guesthouse, petit établissement simple mais dont les petits dej et cheesecakes mériteraient un livre entier : Tout simplement excellents, peut-être trop copieux.
Varkala, c'est plages, cocotiers et cocktails poussés à l'extrême, peut-être trop. A vrai dire, on ne se sent plus vraiment en Inde, et clairement entre touristes. On y a même croisé un gigolo et sa hollandaise quarantenaire... Et qui dit touristique, dit escroquerie. Nous nous ferons voler 50 euros pendant un cours de cuisine... Un peu cher la séance, mais nous savons aujourd'hui cuisiner Chicken & Veg Khuruma, Kashmiri Pulao, Parothas et Onion fitters. C'est déjà çà.
Avec le recul, Varkala était peut-être une erreur, et quitte à ne voir qu'un endroit du Kerala, l'un des coins les plus beaux de l'Inde, Alleppey par exemple aurait été préférable, tant dans la variété des paysages que des occupations... Voila qui nous donneras une occasion de revenir, même si Varanasi et Hampi (prochain article) aurait amplement suffit.