Après avoir libéré notre chambre, nous profitons d'un déjeuner à rallonge dans le jardin de l'hôtel avec l'Himalaya pour toile de fond... Puis c'est à 18h30 (après avoir transformé le ptit dej' en déjeuner, lui-même devenu goûter...) que nous prenons notre bus, direction l'Inde via Birganj (poste frontière).
A l'aller, nous avions emprunté un bus touristique qui nous avait laissé un souvenir aussi marquant que désagréable. Cette fois-ci, c'est un bus local (et postal) que nous utiliserons. Au final, le trajet reviens moins cher, pas d'arnaque, on essaye pas de nous pomper notre fric à toutes les occasions et le bus est même plutôt confortable... Le pied!
Quelques questions tout de même:
Quand cinq bus vont sensiblement à la même vitesse, au même endroit, et ont plusieurs centaines de kilomètres à parcourir, pourquoi s'obstinent-ils à vouloir se doubler ? Pourquoi dans les virages ? Pourquoi préférer ceux qui ont plus de cinquante mètres de dénivelé ?
Quelle était ce bruit de verre brisé qui déchira la nuit ?
Bref, il faut l'avoir vécu au moins une fois – mais pas plus. Et au final on est même arrivé en avance sur le planning !
Le passage de la frontière fut l'occasion de prendre un nouveau type de rickshaw : Après le vélo, l'auto, nous avons enfin pu tester le chevo. C'est le plus sympa jusqu'ici. Et puis pour finir, que serait un passage de frontière sans petite corruption ? Quelle était ce papier qui avait une taille, une forme et une apparence extrêmement proche de celle d'un billet qu'un soldat a empoché juste avant de ne pas fouiller la cargaison d'un cycliste ?